Confessions

23 janvier 2021

Se confesser n’est pas une pratique désuète, et la confession des péchés, même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Le pape François nous y invite et il nous donne l’exemple !

Le sacrement

Le sacrement permet d’être restauré et renouvelé dans sa dignité de fils de Dieu. C’est pourquoi au moins une fois par an, (au moment de Pâques ) faire le point sur sa vie à la lumière de l’Evangile (relayé par l’Eglise et son enseignement) et recevoir le sacrement de la miséricorde est une belle démarche pour un catholique pratiquant. Quatre fois par an (avant les grandes fêtes religieuses comme Noël, Pâques, Le 15 Août et la Toussaint) permet de vivre un bon équilibre spirituel. Mais l’idéal reste de recevoir ce sacrement à chaque fois que nous en avons besoin, à chaque fois que nous faisons l’expérience de la faiblesse et du péché.

ATTENTION , une confession trop fréquente engendre scrupules et inquiétude. Le rythme de 4 à 6 semaines semble être un bon rythme.

 Les Actes principaux de la Confession

L’Examen de conscience, en attendant sa confession :

Il permet de ne pas en rester à une introspection sentimentale ou une analyse psychologique de ses défauts, mais nous amène à un vrai regret de ce qui, dans notre vie, va objectivement contre l’amour de Dieu, du prochain et de soi-même :

  •  Péchés commis contre Dieu : manque de prière, de pratique, injures, blasphèmes, refus de l’enseignement de l’Église…
  •  Péchés commis contre son prochain : critique, médisance, calomnie, mensonge, vol, mauvais exemple, manque de respect, de service, paresse, manque de charité…
  •  Péchés commis contre soi-même : orgueil, égoïsme, paresse, mauvais usage d’internet et des moyens de communication, gourmandise et abus d’alcool, de drogue, impureté…

Avec le prêtre, pendant la confession :

Après avoir demandé au prêtre la bénédiction de Dieu : « Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché »

Il y a l’aveu de ses fautes : précis, sincère et complet, sans « se raconter », ni « se justifier » (on peut aussi commencer par rendre grâce au Seigneur de ce qui a été beau et bon depuis la dernière confession)

Le prêtre qui reçoit la confession répond et invite à la pénitence

  • L’acte de contrition

La contrition est la souffrance du cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour de Dieu.

  • L’accomplissement de la pénitence

Prière, jeûne, aumône, petit sacrifice ou effort…